L’ancien international français Fabien Barthez a pointé du doigt la méthode d’Unai Emery, coupable selon lui d’avoir cramé Alphonse Areola.
Il fut un temps où le poste de gardien de but était à part, protégé, non soumis à la concurrence. A croire que le libéralisme n’a plus de frontière… Puisque ces dernières années, la mode est de soumettre les derniers remparts aux mêmes règles qu’un joueur lambda. Unai Emery l’a observé en Espagne en particulier, où le Real Madrid et le FC Barcelone ont fait partie du premier wagon.
Tout est dans la tête pour Barthez
Il en a fait une règle depuis son arrivée au Paris Saint-Germain. Alphonse Areola ou Kevin Trapp, Kevin Trapp ou Alphonse Areola ? L’entraîneur basque a choisi de ne pas choisir mais au final, cette pression mise sur les épaules du jeune international français a été néfaste à son développement et son épanouissement, pour sa première saison dans la capitale après trois ans de prêt.
Tel est du moins l’avis de la légende Fabien Barthez. « C’est là où ils se sont mis un peu tout seuls dans le pétrin. (…) Très peu de gens dans le milieu du foot comprennent le rôle du gardien. Le gardien, c’est le poste à part. Tout est dans la tête. Sa force est là », a rappelé le champion du monde 1998 dans les colonnes de L’Equipe.
Emery a-t-il cramé Areola ?
« Et là, Areola se retrouve dans une situation complexe : il a fait le début de saison, il s’est fait sortir, il revient alors que Trapp est blessé, et là il n’est pas bon… Il n’a pas récupéré… Alors est-ce qu’ils l’ont cramé ou pas… On va se poser la question », a-t-il déploré. Mardi soir, le gardien parisien a failli coûter deux points qui auraient pesé très lourd au classement, en se loupant sur un dégagement.