Le président montpelliérain Louis Nicollin s’en est allé… Emmenant avec lui sa langue bien pendue qui fit le bonheur des chroniqueurs foot.
Louis Nicollin est décédé ce jeudi à l’âge de 74 ans. Une triste nouvelle pour le football français qui se souviendra longtemps des prises de paroles très épicées du président légendaire du Montpellier Hérault Sporting Club. En hommage à ses sorties médiatiques toujours sans langue de bois, FootLégende vous propose une compilation de ses déclarations les plus fracassantes.
Nicollin, interdit aux moins de 18 ans…
« Je me mets à la place du président du PSG qui a un budget de je ne sais pas combien, quand il voit celui de Montpellier, il doit se poignarder le cul avec une saucisse le mec. Et encore avec une saucisse, ça ne fait pas trop mal…»
« Ils m’ont fait rire les supporters niçois à nous dire qu’on était des suceurs de Marseillais. Mais on n’a jamais sucé les Marseillais. D’ailleurs, si on peut les niquer le 19 septembre, je serai heureux. »
« Avec cette équipe, à 66 ans, je bande sec. Pas besoin de Viagra… »
« C’est fabuleux ! Un truc de fou… Et maintenant, un petit nul à Auxerre, et branlette espagnole ! »
« En Ligue 1, le seul joueur qui m’impressionne vraiment c’est Jérémy Ménez du PSG. C’est dommage qu’il n’ait rien dans le ciboulot car il a un Pastore et un Hazard à chaque jambe. »
« Mes joueurs, je les paie plus cher que mes maîtresses. Et mes maîtresses au moins, elles me régalent la chique. »
« Le Niçois Kanté, qu’on annonçait chez nous, a signé à l’Olympiakos. Il nous a demandé 120 000 euros mensuels. Je lui ai demandé s’il ne se touchait pas un peu… »
« Tarlouze ? Je ne savais même pas ce que ça voulait dire. Je n’ai jamais rien eu contre les pédés. Plus il y en a, plus il y a de gonzesses pour nous, c’est tout ! »
« Il y a des choses qui me déplaisent. J’ai des gens qui font le recrutement qui sont des grosses bites. Je m’excuse de parler comme ça, mais c’est vrai. Ça fait trois ans que je leur réclame de trouver un défenseur central, et ils ne l’ont toujours pas trouvé. Donc il va falloir un peu remanier tout ça. »
« J’ai deux maillots d’Ibra-machin, mais il ne m’a jamais impressionné. J’espère que Paris nous succèdera. Ça va faire chier les Marseillais et ça me plaît. Eux ils ont pris Patatino ! »
« Je leur pisse à la raie. (…) Et les Stéphanois quand ils étaient premiers, ils avaient pris un teston, ils en pouvaient plus. (…) Le conseil de l’éthique, c’est des gros clowns. Je les emmerde. »
« Pour l’instant, personne ne s’est proposé. Si quelqu’un met des sous, j’avale pas, mais presque. »
« Khalifa, malheureux, je le veux à tout prix. L’an dernier, ce n’est pas moi qui le voulais, c’était Jean Fernandez. Heureusement qu’on ne l’a pas pris ! Ca ferait un boulet de plus à traîner. »
« Saint-Etienne n’est pas un grand club professionnel, c’est un ramassis de bons à rien. (…) Ce sont des enfoirés. Avec Caïazzo, ça ne se serait pas passé comme ça. Mais avec ce Romeyer qui ne ressemble à rien, c’est infâme. »
« Bravo à Bastia, ils ont plus de couilles que nous. Nous, on a des olivettes. »
« Ceux que je n’aime pas, ce sont ces présidents nommés et qui ne se prennent pas pour des merdes. Pour moi, ce sont des grosses merdes. »
« Nenê, il est fort celui-là… Après le reste, pas de problème. Maxwell, c’est du café ? »
« Mes détracteurs, je les encule en voiture, à pied et à cheval. »