Le président de l’OL Jean-Michel Aulas n’a pas aimé l’ironie de l’entraîneur de l’OM Rudi Garcia après la victoire de Lyon à Dijon (2-5).
Monaco (70 points), Lyon (69 points) et Marseille (69 points) se tiennent en un point à quatre journées de la ligne d’arrivée. La lutte pour les deux derniers tickets qualificatifs (le PSG a déjà validé le premier) pour la Ligue des Champions est féroce et l’enjeu sportif et financier est très important. Dans ces conditions, il serait dommage que la décision se fasse sur une erreur d’arbitrage. Or, actuellement, l’OM a l’impression désagréable de ne pas être aidé de ce côté là.
Garcia ironise sur l’erreur de l’arbitre à Dijon
Quand ce n’est pas une erreur à leur détriment (comme un penalty évident non sifflé sur Kostas Mitroglou face à Montpellier, 0-0), les Marseillais constatent que leur adversaire lyonnais bénéficie du concours heureux de l’homme au sifflet, comme vendredi soir face à Dijon (un tacle par derrière de Marcelo sur Wesley Saïd dans la surface n’a pas été détecté alors que le score était de 2-3). Rudi Garcia a-t-il regardé ce match ? « J’ai pas tout vu, non. J’ai juste vu le penalty et le carton rouge sifflé contre Lyon… J’ai juste vu ça », a-t-il lâché. Une réponse évidemment ironique de la part de l’entraîneur phocéen.
Aulas voit rouge
Qui n’a pas plus du tout à Jean-Michel Aulas. Le président de l’OL a joué les vierges effarouchées, lui qui a par le passé critiqué l’arbitrage à de si nombreuses reprises. « Le manque du respect du coach de l’OM envers le corps arbitral est démoniaque, à force de critiquer tous les matchs même quand il bénéficie de faits de jeu favorables, il jette le trouble car il est très rarement sanctionné, comme Rami pour les incidents OM/OL », a répondu sur Twitter, avant d’appliquer une seconde couche.
« Quelle outrecuidance Mr Garcia, à l’image de l’attitude d’Anguissa avant : on va les exploser ! Dimitri Payet après : ils vont le payer. Rami , Ocampos, Mandanda, pendant les échauffourées. Vous nous prenez nous, les consultants, la LFP, pour des demeurés », a-t-il rappelé, en référence aux propos tenus par les Marseillais avant le dernier OM – OL et les heurts qui ont suivi le coup de sifflet final après la victoire (2-3) lyonnaise acquise à la dernière minute au Vélodrome le 18 mars dernier.