Le PSG serait ravi si le fair-play financier pouvait disparaître. Aussi étonnant que cela puisse paraître, Arsène Wenger aussi.
Hasard ou coïncidence, les deux grands clubs européens disposant de soutiens étatiques, le Paris Saint-Germain et Manchester City, ont été les plus dépensiers cet été sur le marché des transferts. A tel point par exemple, que l’UEFA a d’ores et déjà annoncé l’ouverture d’une enquête contre l’écurie français pour éplucher ses comptes à la loupe.
A l’inverse, Arsenal (qui n’a recruté qu’Alexandre Lacazette) s’est montré très discret. Son manager Arsène Wenger pourrait être inquiet de cette concurrence féroce des Parisiens et Mancuniens. Il estime pourtant que le fair-play financier, sensé réguler le marché en imposant un équilibre des comptes basé sur des recettes directement liées à l’activité des clubs, devrait désormais être supprimé.
Wenger pour la suppression du fair-play financier
« Il y a une forme de dérégulation. Je le dis, j’étais un des fervents partisans du Fair-Play Financier. Aujourd’hui, j’arrive à une conclusion différente. Il faudrait le supprimer parce qu’il n’y a rien de pire que des règles qu’on n’arrive pas à faire respecter », a-t-il considéré ce dimanche au micro de Téléfoot. « Et puis il y a des investisseurs qui voudraient arriver, il faudrait leur ouvrir la porte. Maintenant, il faut garder le contrôle de gestion des clubs. Mais le le FPF aura du mal à survivre », a-t-il présumé.
Le fair-play financier avait précisément été appuyé par les clubs européens historiques (comme le Barça, le Bayern Munich, Arsenal…) qui craignaient de perdre leur leadership, pour contrer l’arrivée des riches investisseurs capables de monter une équipe en deux temps trois mouvements à coups de millions dépensés.