La légende française Alain Giresse devrait quitter le Mali en pleine déliquescence pour rebondir en Turquie, au Zamalek.
Le football malien est en plein chaos. Suite à la dissolution de la Femafoot par le ministre en charge des Sports, Housseïni Amion Guindo, la FIFA a décidé de suspendre cette dernière avec effet immédiat, à compter du 17 mars. Autrement dit, les équipes nationales ainsi que les clubs affiliés à l’instance ne sont plus autorisés à prendre part aux compétitions internationales ni à entretenir des relations sur le plan sportif avec les autres associations membres de la FIFA.
Giresse n’a plus d’avenir au Mali
Dans ces conditions, le sélectionneur Alain Giresse ne va pas s’éterniser. En poste depuis mars 2015 et très critiqué après l’élimination des Aigles au premier tour de la Coupe d’Afrique des Nations 2017, l’ancien international français devrait prendre la direction de la Turquie, et plus précisément le Zamalek, en quête d’un successeur à Mohamed Helmy.
Accord en vue avec le Zamalek
« Alain Giresse a donné son accord pour diriger le Zamalek. Il veut un salaire de 50 000 dollars mensuels pour lui et son assistant. On lui a proposé 40 000 en lui envoyant un mail avec notre dernière offre. S’il accepte, on se rencontrera aux Emirats Arabes Unis », a révélé le président du club cairote, Mortada Mansour, à la radio égyptienne.
Dernièrement, le président de la Fédération malienne Boubacar Diarra avait indiqué, avant la dissolution de son instance, que « le plus simple pour nous serait que Giresse démissionne », insistant sur le fait que sa sécurité au pays n’était plus garantie. Le message a été entendu et l’affaire devrait rapidement être réglée. Passé par les commandes de la Géorgie, du Gabon et du Sénégal ces dernières années, l’ancien entraîneur de Toulouse et du PSG devrait donc renouer avec un club pour la première fois depuis 2003 (FAR de Rbat).