Corentin Tolisso a écopé de deux matchs de suspension après son agression sur Fabien Lemoine. Antoine Kombouare et Emmanuel Petit ne comprennent pas.
Le milieu de terrain de l’OL Corentin Tolisso s’en sort bien. Après son tacle violent contre Fabien Lemoine qui lui a valu une exclusion logique dans les dernières secondes du derby face à Saint-Etienne (2-0) dimanche dernier, la commission de discipline de la LFP lui a infligé deux matchs ferme de suspension. Une sanction jugée clémente par Emmanuel Petit.
Petit trouve la sanction de Tolisso insuffisante
« Je trouve ça léger. Là, on ne parle pas d’un fait de jeu. On parle d’un attentat, d’une volonté délibérée de quelqu’un pour blesser un autre joueur. Je trouve que c’est très léger », a réagi le champion du monde 1998 au micro de RMC. Un avis partagé par l’entraîneur guingampais Antoine Kombouare, prochain adversaire de l’Olympique Lyonnais ce samedi (17h), pour le compte de la 25e journée de Ligue 1.
Kombouare constate la puissance de Lyon et d’Aulas
« Je suis quelqu’un de très pragmatique. Forcément, je suis obligé de comparer la faute de Tolisso avec celle de mon joueur, Ludovic Blas, sur (le Lyonnais Lucas) Tousart (le 14 décembre en Coupe de la Ligue). Il était debout, c’était son premier rouge, il est allé se défendre devant la commission, s’excuser, et il prend trois matchs fermes. Derrière, je vois ce qui se passe avec Tolisso », s’est-il étonné en conférence de presse.
« Pour moi, la commission de discipline est là pour être juste, mais quel message fait-elle passer ? Je ne peux plus croire ces gens-là. Là, vous voyez une agression préméditée, Tolisso peut briser la carrière de Lemoine. On voit toute la puissance de Lyon et d’Aulas. Demain, on joue Lyon. Je serai un observateur averti mais surtout très vigilant », a tempêté Antoine Kombouare. Vérité ou théorie du complot ?