La campagne 1989/1990 de l’Olympique de Marseille en Coupe des clubs champions se déroule bien jusqu’au stade des demi-finales. Mais lors de la seconde manche face au Benfica Lisbonne, Chris Waddle et ses coéquipiers ont été torpillés à cause de la main de Vata Matanu Garcia.
Un premier acte à moitié rassurant. Au cours de la demi-finale aller de la Coupe des clubs champions, l’OM a fait bonne figure face au Benfica Lisbonne. Les hommes de Gérard Gili ont réussi à remporter la rencontre après avoir dominé, dans l’ensemble, les débats. Malheureusement, le but encaissé au Vélodrome (2-1) risque d’avoir des conséquences fâcheuses en cas de réveil des Aigles dans leur antre de la Luz. Mais au Portugal, les Jean Tigana, Didier Deschamps ou encore Jean-Pierre Papin arrivent à contenir les assauts des Lisboètes.
A dix minutes de la fin des hostilités, on se dit même que l’OM a fait un très grand pas vers la qualification pour la finale de la C1. Mais à la 83e minute, le dénommé Vata va briser, tout du moins pour cette saison 1989/1990, le rêve des Marseillais de remporter la Coupe des clubs champions. A la suite d’un coup-franc tiré par Valdo, le buteur Magnusson arrive à dévier le ballon de la tête. Entré en jeu à la 52e minute de jeu, en lieu et place de Lima, Vata parvient à propulser le cuir au fond des filets.
La main de Vata dans la légende
Dans l’instant qui suit, les Marseillais protestent auprès de l’arbitre. Pour eux c’est évident, l’Anglais a marqué grâce à une main totalement volontaire. Mais l’arbitre M. Van Langenhove ne veut rien savoir et valide ce but. Il acte l’élimination de l’OM (1-0) qui était à deux doigts de rejoindre le Milan AC en finale de cette Coupe des clubs champions. Sur les images, on constate que Vata s’est aidé de son avant-bras pour tromper la vigilance du gardien marseillais Jean-Castaneda.
Après le match, le président de l’OM, Bernard Tapie, avait fait part de sa colère noire devant les micros des journalistes français présents à Lisbonne. « Maintenant, je sais comment on gagne une Coupe d’Europe », avait-il lâché. L’année suivante, le club phocéen s’inclinera en finale face à l’Etoile Rouge de Belgrade (0-0, 3 t.a.b à 5) avant de conquérir le graal suprême en 1993 contre le Milan AC (1-0) grâce à un but signé Basile Boli de la tête… sans faute de main !
Revoyez en intégralité ce match de légende !