A la mi-février, le latéral droit du PSG, Serge Aurier, s’était fait remarquer en dézinguant l’entraîneur Laurent Blanc et certains de ses coéquipiers via le réseau social Periscope. Jeudi (hier), l’Ivoirien a pu reprendre le chemin de l’entraînement au sein de l’effectif professionnel.
Aurier sait comment se faire pardonner. Les dirigeants du PSG croisent les doigts pour que le défenseur droit, qui jouait auparavant à Toulouse et Lens, ne fasse plus parler de lui en mal sur la scène médiatique. Il faut dire que Serge Aurier avait vraiment franchi la ligne blanche en février. Par le biais du réseau social Periscope, l’international ivoirien avait traité Laurent Blanc de « fiotte », Angel Di Maria de « guignol » ou encore laissé entendre que Zlatan Ibrahimovic n’avait pas les moyens de lui « mettre un coup de pression ».
Cette vidéo, sur laquelle il fumait une chicha, avait fait rapidement le tour de la France. Le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, aurait très bien pu licencier Serge Aurier pour faute grave. Mais après avoir discuté avec lui entre quatre yeux, dans son bureau, il avait décidé de l’écarter provisoirement du groupe professionnel jusqu’à nouvel ordre. Après la parenthèse internationale avec les Éléphants, sans oublier une apparition contre Poissy en CFA, Serge Aurier a reçu le feu vert afin de réintégrer le groupe professionnel.
Blanc a tourné la page pour Aurier
A y regarder de plus près, c’est tout sauf une surprise. Avant son dérapage médiatique, le latéral avait réussi à gagner ses galons de titulaire, dans le onze de départ de la formation parisienne, au détriment du Néerlandais Gregory van der Wiel (ex-Ajax Amsterdam). Ses progrès défensifs et sa capacité intacte à apporter un gros plus sur le plan offensif avaient incité Laurent Blanc à l’aligner fréquemment. Jeudi (hier), le coach du PSG n’a pas caché que les paroles de Serge Aurier l’ont « vexé » mais pas choqué.
A ses yeux, le footballeur âgé de 23 ans n’a « pas mesuré ses propos » et l’ampleur de son intervention sur Periscope. Visiblement, le Cévenol a réglé ses comptes, en privé, avec le défenseur pour « lui dire » ce qu’il avait sur le cœur. Désormais, la balle est dans le camp de Serge Aurier. A priori, il disposera d’un temps de jeu contre Nice samedi (32e journée de Ligue 1) afin de continuer de monter en puissance avant le quart de finale aller de la Ligue des champions face à Manchester City programmé le 6 avril.