Après des passages à Metz et Marseille, Robert Pirès voulait entrer dans une nouvelle dimension en 2000. Le milieu offensif avait alors choisi de s’engager en faveur d’Arsenal. Avec le recul, il ne regrette pas ce choix de carrière car il a rencontré des personnes incroyables et gagné plusieurs titres majeurs.
Ses meilleurs souvenirs. Si on excepte le doublé Coupe du monde 1998 – Euro 2000 réalisé avec l’équipe de France, Robert Pirès a clairement vécu les moments inoubliables de sa carrière en club à Arsenal. Entre 2000 et 2006, le Français s’est régalé chez les Gunners. A son palmarès figurent notamment deux titres de champion d’Angleterre (2002 et 2004) et deux FA Cup (2003 et 2005). Malheureusement pour lui et l’écurie londonienne, Robert Pirès n’avait pas pu clore ce chapitre en beauté à cause d’une défaite en finale de la Ligue des champions face au FC Barcelone (1-2) en 2006.
Après des expériences à Villarreal, Aston Villa ou encore au FC Goa, l’homme âgé de 41 ans a choisi d’évoquer cette période magique à Arsenal. Dans un premier temps, il a remercié chaleureusement le manager Arsène Wenger lorsqu’il a été interrogé par les intervenants de la FIFA. « Je l’ai toujours considéré comme mon deuxième père. Quand j’étais à Metz, il voulait absolument me faire venir à Monaco. (…) J’ai atteint le sommet à ses côtés. Ce que j’ai aimé chez lui, c’est que j’avais des qualités et qu’il les a travaillées et perfectionnées. On a tous des défauts, mais lui s’en moquait. Il savait de quoi j’étais capable et me faisait travailler mes points forts. »
Bergkamp, le Néerlandais surdoué
Ensuite, Robert Pirès a vanté les mérites de l’attaquant néerlandais Dennis Bergkamp qui était, pour lui, un génie incontournable sur la planète foot. « Ah ! El Maestro ! Quand on me demande quel est le meilleur joueur avec lequel j’ai joué, je réponds tout le temps Dennis Bergkamp. Il avait la classe, tout simplement. Il faisait jouer l’équipe et c’est pour ça que j’ai adoré évoluer avec lui. Je l’ai beaucoup regardé pendant les entraînements, parce que c’était un joueur qui jouait simple » Enfin, il n’a pas oublié de citer son ami Thierry Henry qui aurait mérité, selon lui, d’obtenir un trophée individuel particulier. « C’était l’un des meilleurs et je suis déçu qu’il n’ait jamais remporté le Ballon d’Or, parce qu’il l’aurait mérité au moins une fois. Il a été exceptionnel sous le maillot des Gunners. » Même si cela fait désormais neuf ans qu’il a quitté Arsenal, Robert Pirès n’est pas près d’oublier cette parenthèse anglaise qui a profondément marqué sa vie.