La crise actuelle n’exemptera pas l’OM de devoir rendre des comptes devant la chambre de jugement du fair-play financier.
« L’Olympique de Marseille prend acte de la décision de la chambre d’investigation de transmettre le dossier du club à la chambre de jugement de l’instance de contrôle financier. Depuis le début du projet, l’OM n’a jamais caché la nécessité d’investir massivement sur les fonds propres de son actionnaire pour relancer le club. Le club a désormais enclenché la deuxième phase de son projet qui fait de la pérennité économique et du retour à l’équilibre financier un objectif essentiel », avait réagi l’OM début mars, alors que l’UEFA a choisi de mettre le club marseillais au pied du mur pour non-respect des règles du fair-play financier.
L’UEFA pourrait être clémente avec certains clubs en difficulté, mais pas avec l’OM
Depuis, les évènements liés au coronavirus font qu’il n’est pas sûr que la saison puisse aller à son terme et pire, que certains clubs risquent de pâtir financièrement de cette période de confinement, durant laquelle l’argent n’entre plus dans les caisses alors que les dépenses de fonctionnement et les salaires sont toujours là. Tandis que le fair-play financier impose de ne pas dépasser 30 millions d’euros de déficit sur les trois dernières années, l’UEFA pourrait prendre des dispositions exceptionnelles cette année pour soulager les clubs rencontrant des difficultés.
Mais seulement des difficultés liées à la crise actuelle… Ainsi, l’idée que l’OM pourrait grâce à cela passer au travers des gouttes est une fausse idée. L’Equipe rapporte que l’UEFA fera bien la part des choses entre les difficultés financières liées aux conséquences de la crise dite du coronavirus, et celles liées à une gestion non conforme des règles du fair-play financier, ce qui est le cas pour l’OM qui n’a pas respecté l’accord qu’il avait signé avec l’instance européenne (il prévoyait notamment une vente de joueur en janvier dernier qui n’a pas eu lieu).
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