Jean-Michel Aulas et Mourad Boudjellal ont taillé un costard à l’ex-président de l’OM Jacques-Henri Eyraud.
Jean-Michel Aulas dans le football, Mourad Boudjellal dans le rugby, ont prouvé leur valeur en tant que président, en menant leurs équipes respectives au sommet. Deux grands dirigeants et deux hommes charismatiques qui n’hésitent jamais à dire ce qu’ils pensent, au risque d’agacer. Il en est un autre qui a beaucoup agacé ces derniers mois : Jacques-Henri Eyraud. Mais contrairement à ses deux illustres ex-confrères, l’ancien président de l’OM ne laissera pas un grand souvenir à Marseille.
Eyraud n’a pas eu besoin de Boudjellal pour déstabiliser l’OM
« Je crois qu’il a mal vécu cette période (quand Ajroudi était annoncé candidat pour reprendre l’OM) où il avait l’impression qu’on voulait lui prendre sa place. Moi, je n’étais pas dans le secret des négociations, mais s’il y avait une offre à faire, ce n’était pas à Eyraud, parce qu’il n’est pas propriétaire de l’OM. Il se prend peut-être pour un autre, peut-être qu’il en a rêvé, mais ce n’était pas le cas », a taillé l’ancien dirigeant du RC Toulon au micro de beIN Sports.
« Pour le reste oui, il a fait une procédure disant que j’ai cherché à déstabiliser l’OM. Alors qu’il est bien plus fort que moi pour cela. Il suffit de lire ses dernières déclarations, il n’a pas besoin de moi. S’il veut, je peux l’aider, mais sincèrement, Jacques-Henri, tu n’as pas besoin de moi. Tout seul, tu y arrives très bien », a asséné Boudjellal.
Aulas rappelle le b.a.-ba
Même son de cloche du côté d’Aulas qui pointe du doigt la faculté d’Eyraud à se mettre les supporters et le personnel du club à dos. « C’est un rappel pour tous ceux qui ne pratiquaient pas les discussions ou les échanges. Le b.a.-ba d’un manager de club, c’est d’instaurer une relation de confiance avec les salariés, avec les supporters, qui plus est dans un club de foot d’une grande ville. On a toujours pratiqué cela à Lyon, parfois avec succès, parfois avec difficulté. Ce qui est arrivé à Marseille était inexorable », a-t-il estimé.
« Bernard Tapie avait réussi à instaurer cette relation privilégiée avec les supporters. C’est une piqûre de rappel pour ceux qui l’auraient oublié. C’était un peu simpliste de la part du président de Marseille d’avoir occulté cette force incroyable des supporters dans le club », a conclu auprès du journal Le Parisien le boss lyonnais, qui n’entretenait pas des relations très enthousiastes avec Eyraud.
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