Lyonnais et Marseillais ne peuvent pas s’en empêcher. Bruno Genesio a rallumé la mèche sur l’arbitrage, ce qui n’a pas manqué de faire bondir Rudi Garcia puis Jean-Michel Aulas.
«Je pense qu’ils n’ont pas trop à se plaindre de l’arbitrage sur les deux matchs (de Ligue Europa contre Salzbourg) cette fois, ça les changera un peu de leurs habitudes », a lancé Bruno Genesio vendredi en conférence de presse. Il n’en fallait pas plus pour remettre le feu aux poudres entre Lyonnais et Marseillais, à la lutte pour une place sur le podium du championnat et qui ne cessent de s’invectiver depuis dix jours. Evidemment, les propos de l’entraîneur de l’OL ne sont pas restés lettre morte.
Garcia répond à Genesio
« C’est sûr que lui ne peut pas s’en plaindre de l’arbitrage tout au long de la saison, c’est évident», a répliqué Rudi Garcia, suggérant que les Lyonnais sont avantagés en comparaison de son équipe. « Quand il regarde les matchs, il faut les regarder en entier. Il verra qu’on n’aurait pas dû aller en prolongation, avec leur deuxième but entaché d’un hors-jeu et d’une main, puis un penalty flagrant à la 87e minute », a-t-il plaidé. « Il devrait surtout bénir qu’il n’y ait pas l’assistance vidéo cette saison, sinon il serait 4e et décroché », a répliqué l’entraîneur de l’OM.
Lyon sort ses comptes sur l’arbitrage
Comme d’habitude, Jean-Michel Aulas s’est alors posé en victime des injonctions calomnieuses des Marseillais. « Cette fois-ci, je pense sincèrement que coach Garcia a aussi disjoncté avec ses nouvelles accusations publiques sur l’arbitrage en faveur de l’OL, insupportables et pas acceptables ! », a-t-il réagi via Twitter, avant que le club ne sorte ses comptes d’apothicaire. A croire que la provocation de Bruno Genesio avait pour but de faire réagir Rudi Garcia pour lui mettre ensuite quelques statistiques sous le nez. A ce titre là, c’est réussi.
« Drôle de calcul que celui de Rudi Garcia ! L’OL n’a pas été sanctionné alors qu’il aurait dû l’être à Dijon et à Montpellier. Par contre, notre équipe aurait pu obtenir 4 penalties face à Bordeaux, Nantes, PSG et Rennes et ne les a pas eus ! », s’est défendu l’OL. « Garcia ne se souvient que de deux situations défavorables à l’OM contre Nantes et Montpellier. Il oublie que son équipe a eu 6 décisions favorables face à Angers, Bordeaux, Troyes, Monaco, Dijon et le PSG ! Alors l’OL vraiment avantagé ? », a questionné le club rhodanien. Cette guéguerre stérile prendra-t-elle fin avant le terme du championnat ? Pas sûr du tout.