Selon le ministère de la justice américaine, l’affaire de corruption liée à l’attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 est tout sauf infondée.
En décembre 2010, ces Mondiaux avaient été attribués respectivement à la Russie et au Qatar. Au fil des années, plusieurs informations avaient permis d’y voir plus clair à ce sujet. Des personnes étaient pointées du doigt. Leur vote aurait été acheté pour favoriser ces pays.
Lundi (hier), le ministère de la justice américaine a rendu un réquisitoire qu’on peut qualifier d’explosif. En clair, l’ex-vice président de la FIFA et ex-président de la CONCACAF, Jack Warner, est dans le collimateur. Ce dernier est accusé d’avoir encaissé une somme de 5 millions de dollars, de la part de la Russie, contre son vote.
La FIFA touchée… mais cela ne changera rien
Pour sa part, l’ancien président de la Fédération brésilienne de football, Ricardo Teixeira, est accusé d’avoir bénéficié de pots-de-vins. Histoire de l’inciter à privilégier la candidature qatarie pour 2022. Malgré tout cela, on ne voit pas bien ce que cela va changer sur la planète foot en tout cas.
En effet, le Mondial 2018 a déjà eu lieu en Russie. Par ailleurs, on imagine mal que la FIFA retire au Qatar l’organisation de celui qui aura lieu dans deux ans (2022). Au final, certaines personnes seront peut-être condamnées… plus de dix ans après l’attribution de ces deux Coupes du monde.
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