Victime de cris racistes à Prague mardi soir, le milieu de terrain de Monaco, Aurélien Tchouaméni interpelle l’UEFA.
Mardi soir lors du 3e tour de qualification aller de la Ligue des Champions, Aurélien Tchouaméni a été visé par des manifestations racistes de supporters après avoir marqué face au Sparta Prague (0-2). A la suite de quoi l’arbitre a interrompu quelques minutes la rencontre, avant qu’un message audio ne soit diffusé dans le stade, invitant les supporters à ne pas renouveler leurs méfaits. Une réaction insuffisante selon le milieu de terrain monégasque qui interpelle l’UEFA.
Tchouaméni a deux questions à poser à l’UEFA
« Il ne faut pas que ces actes restent impunis. Il va y avoir du buzz pendant un ou deux jours, puis on va continuer jusqu’au prochain. Prendre position contre le racisme est facile, mettre des actions en place c’est autre chose », a-t-il réagi sur les réseaux sociaux. « J’ai deux questions : Pourquoi ne sommes-nous pas associés à la création de ce protocole, nous qui sommes victimes d’abus racistes ? Pourquoi peut-on arrêter un match pendant 5 minutes pour vérifier si un joueur était hors-jeu d’un pouce et qu’on ne peut pas faire la même chose pour les chants racistes dans le stade ? », a-t-il interrogé.
« Hier, notre cam club était sur le terrain et a tout capté. C’était fort et clair. Nous l’avons entendu. C’est à notre tour d’être entendu. Le racisme n’appartient pas au football, ni à aucun autre endroit d’ailleurs. La diversité est la chose la plus précieuse que nous ayons dans ce monde et elle le rend beau. Je vous remercie tous pour les messages de soutien que j’ai reçus. Je suis Aurélien Tchouaméni et je suis fier de mes racines. Personne ne me l’enlèvera », a ajouté l’international Espoirs français.
VIDEO : la réaction de Volland après la victoire à Prague
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