Après la nomination d’un nouveau conseiller à l’OM, l’entraîneur André Villas-Boas a mis son président Jacques-Henri Eyraud face à ses responsabilités.
Le ciel s’est assombri à l’OM suite à une décision prise par Jacques-Henri Eyraud. Le président marseillais a décidé d’intégrer à l’équipe dirigeante l’Anglais Paul Aldridge, afin de faciliter des ventes de joueurs en Premier League, dans le but de redorer les finances du club. Ce choix ne plait pas du tout à André Villas-Boas qui ne veut pas entendre parler de départs cet hiver. Ni à certains supporters qui sont allés jusqu’à menacer JHE de mort sur les réseaux sociaux. Ce dernier a porté plainte contre eux.
Villas-Boas lie son destin à celui de Zubizarreta
De son côté, l’entraîneur portugais s’est montré très clair, allant même jusqu’à avertir qu’il pourrait partir si le nouveau venu faisait trop d’ombre au directeur sportif Andoni Zubizarreta. « Je ne pense pas que ça facilite les ventes vers les clubs anglais, c’est plutôt la compétitivité sportive qui permet aux joueurs de partir, ce n’est pas en mettant un agent ou un conseiller que ça va mieux fonctionner », a-t-il grondé.
« Je suis venu ici en premier lieu pour la grandeur du club, en deuxième pour Andoni Zubizarreta. J’ai déjà dit que mon futur est intimement lié à son futur », a-t-il rappelé. « Je devrais répondre avec franchise mais je ne peux pas… Je dois faire attention à ce que je dis. Vous savez que je suis un homme du monde. J’ai quitté mon poste en Chine payé 12 millions d’euros par an pour faire le Dakar. (…) Comme je l’ai dit je suis venu ici pour ma relation avec Andoni Zubizarreta. Une fois que vous prenez ça en compte, vous avez votre réponse » sur la possibilité de le voir partir. Le message est clair.
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