La décision du TAS de réduire la sanction infligée par l’UEFA à Manchester City dans le cadre du fair-play financier, interpelle l’OM.
Le mois dernier, l’UEFA a condamné l’Olympique de Marseille à une amende de 3 millions d’euros pour avoir enfreint les règles du fair-play financier. Par ailleurs, 15 % des sommes que le club percevra en Coupes d’Europe entre 2020 et 2022 seront ponctionnées par l’instance européenne. Cela pour avoir enfreint le règlement du fair-play financier en présentant un déficit trop important. Vous l’avez compris, l’OM est tapé au porte-monnaie pour avoir un trou dans ses comptes. D’une intelligence rare…
L’OM suite l’affaire City de près
Manchester City aussi avait été sanctionné financièrement (en plus d’une suspension des compétitions européennes pour avoir survendu des contrats de sponsoring), avec une amende de 30 millions d’euros infligée initialement par l’UEFA, pour « ne pas avoir assez collaboré avec l’instance européenne ». Mais lundi, le TAS a ramené le montant de cette amende à 10 millions d’euros. Ce qui laisse songeur les Olympiens puisqu’in fine, l’OM pourrait payer plus que Manchester City (avec l’histoire des 15%).
« Nous analysons très attentivement les attendus de la décision du Tribunal Arbitral du Sport. Nous sommes vigilants sur les sanctions financières retenues finalement contre City, compte tenu de la différence de dossier entre le leur et le nôtre », a réagi le club marseillais auprès de L’Equipe. Certes, les deux dossiers et les motivations de l’UEFA sont très différents. Mais si l’OM considère qu’il y a une ouverture ou un espace juridique pour contester sa sanction, il n’hésitera surement pas à saisir le TAS à son tour.
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