A qui doit-on imputer la décision de ne pas relancer la Ligue 1 : au Gouvernement ou à la LFP ? Noël Le Graët répond.
La Bundesliga a repris ce week-end et la plupart des pays européens devraient suivre cette voie en juin. En France en revanche, la décision a été prise de ne pas relancer la saison. Est-ce une erreur ? Interrogé sur la question, le président de la Fédération Française de Football respecte cette décision. Mais à qui doit-on l’imputer au final : le Gouvernement qui a proposé de stopper définitivement les championnats, ou la LFP qui a entériné ce voeu ?
La FFF et la LFP ne pouvaient pas aller contre le Gouvernement
« Non non, moi, pas du tout (je ne regrette pas). D’abord je rappelle que, la Fédération d’abord, et encore moins la Ligue, n’ont pas de délégation de pouvoir. (…) L’État a décidé qu’on arrêtait le football jusqu’à fin juillet, donc on arrête », a-t-il confié au micro de Canal+. « Je mets au premier plan la protection des joueurs et des supporters. Jouer à huis clos n’était pas idéal. De toute façon, lorsqu’un Premier ministre déclare qu’on arrête, on arrête. Il n’y a pas de discussion possible », a-t-il insisté.
Aulas exagère un peu pour Le Graët
Des discussions, il y en a pourtant. Notamment du côté de Lyon où Jean-Michel Aulas refuse d’accepter le choix des autorités françaises. Un choix défavorable à son club. Noël Le Graët lui demande de lever le pied. « On se connait depuis tellement de temps, il me voit venir, je le vois venir. Par contre, il défend l’intérêt de son club avec trop de vigueur quelque fois, ces derniers temps il va un petit peu trop loin. Je lui ai dit soit au téléphone soit par l’intermédiaire de la presse, mais il est pris dans l’envie de jouer cette Ligue des Champions et il exagère un peu », a jugé le président de la FFF.
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