Depuis la fin des années 1990, le football est entré dans une nouvelle ère économique qui profite à tous ses acteurs et notamment à ceux sur le terrain : les joueurs. L’explosion des droits télévisés, la multiplication des opérations marketing et la hausse tarifaire de la billetterie des plus grands clubs, en sont les principales causes.
C’est pour cela que depuis quelques années les footballeurs trônent au sommet des sportifs les plus riches de la planète. Mais qui domine ce classement annexe du ballon rond ?
Un top 3 intouchable mené par les deux légendes du 21ème siècle
Après avoir trusté 11 Ballons d’Or sur les douze derniers (hormis en 2018 avec le sacre du croate Luka Modric), c’est presque naturel de retrouver au sommet, les deux meilleurs joueurs de ces dernières années, Lionel Messi et Cristiano Ronaldo.
Les deux rivaux qui ont aujourd’hui dépassé la trentaine, n’en finissent plus d’affoler les montants sur leurs comptes en banque. En additionnant salaire et revenus marketing, l’attaquant du FC Barcelone culmine à 106 millions d’euros de gain tandis que le buteur de la Juventus atteint les 98 millions d’euros. Adversaires sur le terrain, sur leurs économies et même sur le plan fiscal, car ils font tous les deux face à des procès. Ils ne se lâchent jamais !
On attend tout de même de voir ce qui se passera l’année prochaine. La Pulga avait indiqué ses velléités de départ cet été et apparemment Manchester City était prêt à lui faire la plus grosse proposition salariale de l’histoire du sport. Pour CR7, il faudra logiquement patienter jusqu’à la fin de son contrat en 2022 pour le voir certainement signer un dernier bail lucratif. Et pourquoi pas dans un championnat comme la MLS aux États-Unis ou en Chine ?
Celui qu’on surnomme « le troisième homme » lorsqu’on évoque les qualités footballistiques, Neymar, conserve également cette place sur le podium des joueurs les mieux payés. Son salaire faramineux avec le PSG, son nouveau contrat avec Puma et ses multiples opérations commerciales au Brésil sont ses principales sources de revenus. Et c’est peut-être loin d’être fini, car il réclame une somme importante à son ancien club, le Barça.
Des Français financièrement bien lotis

Kylian Mbappé, Antoine Griezmann et Paul Pogba figurent tous les trois dans le top 10. Photo par Mattheiu Joannon, CC0
Si l’on s’intéresse à la suite du classement, on peut s’apercevoir que les meilleurs éléments du football français sont plutôt bankable. Quoi de plus normal avec une finale de l’Euro en 2016, une victoire au Mondial en 2018 et surtout des joueurs qui évoluent dans des clubs européens comme le Paris Saint-Germain, le FC Barcelone, le Real Madrid ou Manchester United.
Ainsi, Kylian Mbappé occupe déjà la quatrième place et semble destiné à dominer ce classement dans les années à venir. Surtout au vu de la proposition record du club parisien pour le faire prolonger son contrat. S’il ne re-signe pas à Paris, on ne doute pas que d’autres institutions du gotha européen lui donneront un contrat mirobolant.
Dans le reste du top 10, on trouve également les deux compères Antoine Griezmann et Paul Pogba qui naviguent autour des 30 millions d’euros annuel. Le numéro 9 du Real, Karim Benzema n’est pas très loin derrière ce beau monde.
Et la jeune garde dans tout ça ?
Hormis Mbappé, aucun joueur de moins de 25 ans ne figure dans ce classement. Preuve qu’il faut tout de même avoir fait ses preuves pour mériter l’un des plus gros salaires du monde et être sponsorisé par les plus grandes marques.
Parmi les jeunes joueurs, c’est tout de même l’anglais Marcus Rashford qui se dégage avec un salaire de 11,5 millions d’euros par an. Mais si l’on parle de lui dernièrement, ce n’est pas pour sa richesse, mais pour sa générosité et son combat auprès des populations les plus pauvres du Royaume-Uni. Il a convaincu le gouvernement britannique de fournir une aide alimentaire aux enfants les plus défavorisés.
D’autres joueurs comme l’Espagnol Juan Mata s’engagent également, au travers de Common Goal, un mouvement citoyen qui permet aux sportifs de reverser 1% de leur salaire à destination d’œuvres caritatives.