Après le fiasco face à l’Islande (1-2) en 8es de finale de l’Euro 2016, la Fédération anglaise de football (FA) doit désigner un nouveau sélectionneur puisque Roy Hodgson a démissionné. Le nom de Laurent Blanc revient avec insistance de l’autre côté de la Manche.
Au Royaume de Sa Majesté, bon nombre d’Anglais(es) se sont levé(e)s avec une sacrée gueule de bois ces derniers temps. Certains craignent que le Brexit s’apparente à un gouffre économique et social pour l’Angleterre tandis que d’autres déplorent encore l’élimination des Three Lions en 8es de finale de l’Euro 2016. De leur côté, les dirigeants de la FA se creusent les méninges afin de dénicher un sélectionneur susceptible de relancer une machine bien grippée en vue des éliminatoires du Mondial 2018.
Selon The Independent, ils pourraient tenter de convaincre le Français Laurent Blanc de prendre les rênes d’une sélection qui a déçu énormément dans l’Hexagone. En effet, le sélectionneur de l’équipe d’Angleterre Espoirs, Gareth Southgate, n’a pas envie de reprendre le flambeau. Il craint d’être un simple intérimaire avant la nomination d’un coach plus réputé sur la planète football. De son côté, Arsène Wenger est concentré pleinement sur la préparation de la saison 2016/2017 au sein du club d’Arsenal où il officie depuis 20 ans.
Blanc a des atouts indéniables
Du coup, le nom de Laurent Blanc apparaît de plus en plus comme étant une solution sérieuse surtout qu’il est libre de tout contrat. Le Cévenol a résilié son engagement au PSG contre une indemnité de départ estimée à environ 22 millions d’euros par la presse française. Durant sa carrière de footballeur, le champion du monde 1998 avait porté le maillot de Manchester United entre 2001 et 2003 avant de ranger définitivement les crampons au vestiaire. A l’époque, il avait permis notamment au défenseur central Rio Ferdinand de progresser rapidement chez les Red Devils pour le grand bonheur du manager Sir Alex Ferguson qui appréciait notamment la sérénité et l’intelligence de jeu du frenchie sur le plan défensif.
En prime, Laurent Blanc parle et comprend plutôt bien la langue de Shakespeare. Son expérience à la tête de l’équipe de France, entre 2010 et 2012, n’avait pas été très concluante. Mais de l’autre côté de la Manche, certains gestionnaires de la FA auraient la conviction profonde que cette expérience mi-figue mi-raisin permettrait à Laurent Blanc de faire beaucoup moins d’erreurs. Comme le veut la tradition chez nos amis britanniques, plusieurs anciens Three Lions (Gerrard, Carragher, Cole, Ferdinand…) vont être sondés afin de connaître leur avis sur le profil de l’homme idoine pour remettre l’Angleterre sur des bons rails. Après la fin de son aventure au PSG, Laurent Blanc va peut-être rebondir plus tôt que prévu via ces suffrages précieux.