Cristiano Ronaldo a échappé de peu à un carton rouge qui l’aurait privé des 8es de finale de la Coupe du monde. Carlos Queiroz est furieux.
L’Iran aura fait honneur à son maillot en cette Coupe du monde 2018. Mais malgré trois matchs accrochés face au Maroc (victoire 1-0), à l’Espagne (défaite 1-0) puis au Portugal (1-1) lundi soir, les hommes de Carlos Queiroz terminent à la troisième place de leur groupe derrière les deux ogres européens et sont éliminés aux portes des huitièmes de finale. Cette dernière rencontre laisse un léger goût amer au sélectionneur qui n’a pas compris pourquoi Cristiano Ronaldo a terminé la partie sur la pelouse.
Pour Queiroz, l’arbitre n’a pas eu le courage d’exclure Ronaldo
A la 83e minute, la star portugaise a écopé d’un carton jaune pour avoir donné un coup de coude au visage de Morteza Pouraliganji. Avant de rendre son jugement, l’arbitre a consulté la vidéo qu’il a visionnée à plusieurs reprises. Pour Carlos Queiroz, le carton rouge s’imposait mais CR7 a bénéficié d’une décision clémente grâce à son statut dans le monde du football. « Il y a un coup de coude. Un coup de coude, c’est carton rouge », a-t-il rappelé après la rencontre.
« Je ne veux pas trop parler, c’est sur mon pays et sur un joueur. Je sais qu’il y aura une guerre contre moi », a poursuivi l’ancien sélectionneur du Portugal lors du Mondial 2010 qui avait été pointé du doigt par Cristiano Ronaldo après l’élimination des Lusitaniens cette année-là. « Pas de problème, j’ai l’habitude d’être un homme contre une nation, et une nation contre un homme depuis l’Afrique du Sud. Je n’ai pas de problème avec cela », a-t-il rappelé.
« La réalité c’est ça : vous stoppez le jeu pour la VAR. Il y a un coup de coude. Un coup de coude, c’est carton rouge dans les règles. Dans les règles, il n’est pas précisé si c’est Messi ou Ronaldo », a-t-il accusé. « C’est un carton rouge. Ce n’est pas contre l’arbitre. C’est une question d’attitude, de courage et de caractère. Les décisions doivent être claires pour tout le monde. Donc selon moi, M. Infantino et la Fifa, tout le monde est d’accord sur le fait que la VAR ne va pas bien. C’est la réalité. Il y a eu beaucoup de plaintes », a-t-il ajouté.