Le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, ne pense pas être béni des Dieux en termes de chance sur la scène footballistique.
Que ce soit avant (le tirage au sort) ou pendant la Coupe du monde, force est de constater que bon nombre d’observateurs ont mis l’accent sur le fait que Deschamps a eu beaucoup de chance avec l’équipe de France. En Russie, certain(e)s ont mis en avant par exemple le niveau du groupe des Bleus, la blessure d’Edinson Cavani avant le quart de finale France-Uruguay, le succès étriqué contre la Belgique ou encore le scénario favorable lors de la finale face à la Croatie.
Interrogé par le biais du média allemand Kicker, Didier Deschamps a déclaré qu’on pouvait avoir « de la chance une fois », par hasard, mais que si cela se reproduisait souvent, cela découlait en réalité de « beaucoup de travail derrière ». Par ailleurs, le sélectionneur des Bleus a expliqué qu’il n’avait eu « aucune influence sur le tirage au sort du groupe, ni pour la blessure d’Edinson Cavani ou la suspension de Thomas Meunier en demi-finale ».
Deschamps et l’exemple de 2016
Didier Deschamps a rappelé qu’en finale de l’Euro 2016 contre le Portugal, la roue n’avait pas tourné en sa faveur et bien sûr celle de ses joueurs lorsqu’une frappe signée André-Pierre Gignac avait heurté le poteau en fin de match. Au final, Deschamps a vanté les mérites de son escouade qui, selon lui, n’a pas volé le titre planétaire. « Nous avons remporté notre deuxième étoile avec quatorze joueurs qui disputaient leur première Coupe du monde. Onze de nos quatorze buts ont été inscrits en phase à élimination directe, quatre en finale. » Une fois encore, le Basque a donc mis les points sur les « i » à propos de sa… chatte légendaire présumée.