L’Euro 2021 était organisé à travers tout le continent. Une belle idée sur le papier, mais un échec en réalité, pour Aleksandr Ceferin.
C’était une première, ce devrait être une dernière. Pour la première fois de son histoire, l’Euro de football n’a pas été organisé dans un seul ou deux pays, mais dans 11 villes réparties à travers tout le continent, et même au-delà puisque Bakou (Azerbaïdjan) faisait partie des hôtes. Ce choix a-t-il été une réussite qui méritera d’être reconduit à l’avenir ? Visiblement pas, de l’aveu même du président de l’UEFA Aleksandr Ceferin.
Ceferin ne soutiendra plus l’Euro dans plusieurs pays
« L’Euro organisé dans dans plusieurs pays, je ne le soutiendrai plus. Je pense que le fait que certaines équipes doivent parcourir plus de 10.000 km et d’autres seulement 1.000 est un défi trop important. Et, d’une certaine manière, ce n’est pas correct », a jugé le dirigeant slovène auprès de la BBC. Hasard ou coïncidence, les quatre demi-finalistes de cet Euro, l’Angleterre, l’Italie, l’Espagne et le Danemark, ont tous disputé leurs trois matchs de la phase de groupes dans leur pays.
Par ailleurs, beaucoup considèrent que l’Angleterre qui a quasiment joué son tournoi entier à Wembley à l’exception de son quart de finale contre l’Ukraine à Rome, a été favorisée par cette formule certes éparpillée à travers le continent, mais pas pour tout le monde. Un sentiment que Ceferin comprend. Pour rappel, l’Euro 2024 a d’ores et déjà été attribué à l’Allemagne.
En théorie, cette idée des Etats-Unis d’Europe accueillant la compétition (pensée et validée par Michel Platini quand il dirigeait l’instance européenne) méritait d’être tentée. En pratique, cela a finalement posé bien des problèmes et amené des disparités inégalitaires entre les équipes, d’autant plus dans cette période pandémique compliquée durant laquelle chaque pays fixe ses propres règles.
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