Auteur de trois buts lors de la finale de la Coupe du monde 1966 entre l’Angleterre et la RFA (4-2 a.p), Geoffrey Hurst est une légende au Royaume de Sa Majesté. Pour lui, l’élimination des Three Lions en 8es de finale de l’Euro 2016 a été pénible à supporter.
Le 27 juin dernier, Geoffrey Hurst avait assisté au naufrage de l’Angleterre face à l’Islande (1-2). Sans surprise, l’ancien attaquant britannique avait regardé ce 8e de finale de l’Euro 2016 à la télévision afin d’encourager l’escouade des Three Lions qui était dirigée par Roy Hodgson. Sa femme avait été surprise de ses multiples réactions. « Elle regarde de temps en temps les matches. Contre l’Islande le mois dernier, je ne savais pas à quel point j’étais remonté même après le match. Elle m’a dit : je ne t’ai jamais vu aussi frustré et en train de crier devant l’écran si souvent en 90 minutes. »
A vrai dire, Geoff Hurst avait bon espoir de voir l’Angleterre réaliser quelque chose de « bien » lors de ce Championnat d’Europe. Il aurait bien aimé voir Wayne Rooney et consorts aller jusqu’au bout de la compétition 50 ans après le triomphe mondial vécu avec ses partenaires de l’époque. « J’étais énervé et agacé. Je me reconnaissais en cette équipe. Elle était très dynamique. Ce fut une bonne et jeune formation avec des joueurs qui ont bien joué dans leurs clubs toute l’année. C’est très décevant si vous êtes un fan de l’Angleterre. »
Hurst n’en revenait pas
Au sujet de la prestation des Anglais, Geoffrey Hurst a eu le sentiment que l’escouade était tout simplement « inerte » et incapable de prendre l’ascendant sur les Islandais. « Wayne Rooney, notre joueur le plus expérimenté, qui est le meilleur que nous ayons eu en dix ans, contrôlait mal le ballon. Cela reflétait la manière dont toute l’équipe était. (…) Nous avons eu des coups-francs. Mais ils allaient au-delà de la ligne de but dans la zone Z (sic). » Désormais dirigée par « Big Sam » Allardyce, l’Angleterre tentera de se refaire la cerise à l’occasion du coup d’envoi des éliminatoires du Mondial 2018 dans quelques semaines. Elle aura toujours pour premier supporter Geoffrey Hurst qui avait vécu une grande histoire d’amour avec la sélection (1966-1972).
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