L’ancien milieu Youri Djorkaeff est revenu sur le sacre de l’équipe de France lors de la Coupe du monde 1998.
Interrogé par la FIFA, l’homme d’affaires a livré les deux raisons qui ont permis, selon lui, aux Bleus d’obtenir leur première étoile en 1998. « Une Coupe du Monde, ça ne tient à rien, surtout quand on arrive dans le dernier carré. La France était l’équipe la plus intelligente, disposant d’une palette de tactiques offensives et défensives, et capable, en dix minutes, de réagir à une situation donnée. Nous pratiquions tous les footballs, anglosaxon, latin, sud-américain, sans attendre la mi-temps pour changer. » Ensuite, Djorkaeff a rendu hommage au sélectionneur de l’époque.
Il s’agissait, bien entendu, d’Aimé Jacquet. Pour celui qu’on surnommait « The Snake », le technicien tricolore avait joué un rôle capital au cours des années qui avaient précédé ce Mondial 98. « Le grand talent d’Aimé Jacquet est précisément d’avoir bâti une équipe, dès sa prise en mains, en 1993. Après l’Euro 1996, son noyau était créé, qu’il a ensuite peaufiné jusqu’en 1998. (…) « Les 15 ou 16 titulaires jouaient dans de grands clubs étrangers où ils avaient un rôle important. C’était le premier exode des Français, si l’on peut dire. Zidane et Deschamps à la Juventus, Desailly à l’AC Milan… »
Djorkaeff avait atteint enfin le Graal
Aujourd’hui, Youri Djorkaeff a le sentiment que les joueurs qui formaient le groupe tricolore sont « tous amis ». Pour lui, « c’est rare dans le football ». Sur ce point, force est de constater que c’est exagéré de dire qu’ils s’entendent tous très bien… Depuis le sacre mondial de 98, certains joueurs n’ont pas hésité à tacler un ou plusieurs de leurs anciens coéquipiers. Passons… Djorkaeff a dit ensuite quelque chose de plus juste. « Quand tu commences ce métier-là, le but ultime est la finale de la Coupe du Monde. La jouer, avec de supers joueurs, des copains et la gagner ensemble, c’est indescriptible ! »
Images de IconSport