L’Espagne a été éliminée sans gloire par la Russie dimanche dès les 8es de finale de la Coupe du monde. La revue de presse.
Après l’Allemagne, l’Argentine et le Portugal, l’Espagne est tombée à son tour dimanche. 79% de possession de balle, plus de 1000 passes, un but inscrit tôt dans la rencontre… Mais cela n’a pas suffi à venir à bout de la Russie (1-1) qui a éliminé les champions du monde 2010 au terme de la séance des tirs au but. Après avoir été humiliés dès la phase de groupes en 2014, les coéquipiers d’Andrés Iniesta sortent cette fois-ci en 8es de finale, par la petite porte.
La Coupe du monde ne regrettera pas l’Espagne
Le temps des doubles champions d’Europe (2008 et 2012) et champions du monde (2010) paraît bien loin désormais. Forcément, la presse locale n’est pas joyeuse après ce nouvel échec retentissant, subi face au pays hôte. « Le KO en huitièmes est une autre page noire de notre histoire », juge Marca qui parle « d’échec majuscule » et d’un match qui a été « une horreur ».
Pour AS, « le Mondial ne va pas nous regretter », au vu du bilan général de la Roja qui avait déjà été à la peine lors de la phase de groupes (victoire 1-0 contre l’Iran et nuls face au Portugal et au Maroc). L’équipe « a été indolente, a été prévisible, a eu le ballon mais sans occasions, sans profondeur, et a cru gagner dès le moment où elle avait marqué le premier but », juge le quotidien Sport.
Un échec prévisible
Avec une seule victoire en quatre matchs, l’Espagne paie sans doute son changement de sélectionneur à deux jours du début de la compétition. « Penser qu’une opérette comme celle du changement de sélectionneur n’aurait pas de conséquences était d’une naïveté confondante », écrit Marca. De son côté, le journal catalan Sport pointe du doigt le Real Madrid qui estime que « le désordre provoqué par le recrutement de Lopetegui a finalement provoqué cette débâcle. »