Le couperet est passé près pour la Belgique face au Japon (3-2) en 8es de la Coupe du monde. Eden Hazard et Thomas Meunier ont aimé le scénario.
La Belgique a failli rejoindre le lot de favoris ou d’outsiders partis prématurément de Russie, que sont l’Allemagne, l’Espagne, l’Argentine ou encore le Portugal. Les coéquipiers d’Eden Hazard sont passés près de l’élimination de la Coupe du monde lundi soir face au Japon (3-2) dès les huitièmes de finale. Dominateurs dans le jeu, les Diables Rouges ont été menés 2-0 à la 52e minute (buts de Genki Haraguchi et Takashi Inui) avant de renverser la situation grâce à Jan Vertonghen (69e), Marouane Fellaini (74e) et Nacer Chadli (90e+3).
Meunier a cru que c’était terminé
Un scénario qui augmente leur émotion, à l’image de celle de Thomas Meunier. « C’est incroyable ! Tu engages le match avec la meilleure des volontés, tu as des occasions, tu domines… Tu te dis que ça ne veut pas rentrer, mais qu’on va quand même gagner le match. Et en début de seconde période, 0-1, 0-2… Tu te dis que c’est terminé. Je félicite vraiment le coach pour les changements », a réagi le latéral droit du PSG Thomas Meunier au micro de beIN Sports. Après avoir aligné un 3-4-3 au coup d’envoi, Roberto Martinez a en effet modifié son schéma en lançant Marouane Fellaini et Nacer Chadli (tous deux buteurs) à la 65e ce qui a coïncidé avec le la révolte belge.
Le match qu’il fallait pour Hazard
« Depuis que je suis en sélection, on n’a pas vécu beaucoup de matchs comme ça. Je pense que c’est ce qu’il fallait à cette génération : un match compliqué où l’on a vraiment vu la réaction des joueurs », s’est enthousiasmé Eden Hazard. « Ce n’était pas brillant jusqu’à la 52e. Mais on a montré que l’on était capable de renverser des situations. Je suis content de faire partie de ce groupe. Il va falloir gommer de petites choses et après ce sera le quart contre le Brésil. C’est un match fantastique à jouer. C’est à nous d’être prêts », a ajouté le meneur de jeu de la Belgique.