Le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, est dans le viseur de la justice suisse qui l’entend ce lundi 2 décembre 2019.
Rappelons que l’homme d’affaires qatarien est aussi le président de conseil de surveillance du groupe beIN Media Groupe. La justice helvétique souhaitait l’entendre au sujet de l’attribution des droits télévisuels des Coupes du monde 2026 et 2030. Ces derniers sont liés à des régions géographiques précises : le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
Les enquêteurs se demandent si l’ex-salarié de la FIFA, Jérôme Valcke, n’a pas été corrompu via notamment l’obtention, dans le cadre d’un prêt, d’une villa en Sardaigne. Histoire que beIN puisse maximiser ses chances d’obtenir ces droits de retransmission. C’est la FIFA qui a déposé une plainte pour savoir ce qui s’est passé avec Valcke.
Al-Khelaïfi est innocent pour son avocat
Notez que l’avocat d’Al-Khelaïfi a défendu bec et ongles son client. Pour lui, « la procédure d’appel d’offres officielle de la FIFA » a été respectée par beIN. Le groupe a déboursé 300 millions d’euros afin de pouvoir diffuser les matches des Mondiaux 2026 et 2030 dans les zones concernées.
« Dès lors, les allégations à l’encontre de M. Al-Khelaïfi ne reposent sur aucun élément factuel », a-t-il insisté selon L’Equipe. Notez que se conseiller juridique et ses collaborateurs veulent déposer « une requête pour le classement sans suite de l’enquête suisse ». Cette dernière devrait être effectuée « dans la semaine ».
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