Toujours sous la menace d’éventuelles sanctions dans le cadre du fair-play financier, le PSG contre-attaque.
Cet été, le Tribunal Arbitral du Sport a déjugé la sanction infligée par l’UEFA et son fair-play financier à l’encontre de l’AC Milan, incluant une interdiction de participer à l’actuelle édition de la Ligue Europa. Cette jurisprudence pourrait faire des petits auprès des clubs éventuellement visés par le gendarme financier mis en place par l’instance européenne. Suite aux nouvelles révélations de Football Leaks, le PSG est en première ligne.
Le PSG a saisi le TAS pour contrer l’ICFC
« Ce n’est pas du tout notre approche (d’attaquer l’UEFA en justice l’UEFA), mais si on met à mal le club et ses salariés, on n’aura pas d’autre alternative. Il y a trop de subjectivité dans ce système. Avec des vraies règles, beaucoup plus simples, on n’en serait pas là », a averti le secrétaire général du Paris Saint-Germain, Victoriano Melero dans les colonnes du Journal du Dimanche. Les champions de France auraient en réalité déjà pris le taureau par les cornes.
Suite à la décision de la chambre de jugement de l’Instance de contrôle financier des clubs (ICFC) de faire appel du rapport rendu par l’UEFA cet été (aucune sanction prise contre le PSG) en demandant un réexamen approfondi du dossier, le club de la capitale a saisi le TAS. Ceci a pour effet d’empêcher l’ICFC d’avancer dans son enquête, dont l’objet est notamment de réévaluer les contrats de sponsoring du club. « On considère que cette décision est infondée sur la forme comme sur le fond. Nous souhaitons que cette histoire s’arrête », a justifié Victoriano Melero. Le TAS devrait rendre son verdict sous deux à trois mois.