L’attaquant camerounais Samuel Eto’o s’est érigé contre le poisson d’avril publié contre lui par le site Jeune Afrique dimanche.
Les poissons étaient de sortie dimanche 1er avril. Le site Jeune Afrique a été l’un des plus imaginatifs en lançant l’idée que Samuel Eto’o (sans doute inspiré par George Weah au Liberia) souhaitait briguer la présidence du Cameroun. Sous la forme d’une fausse interview, le journal pose la question : « En quoi vous estimez-vous qualifié pour briguer la présidence camerounaise ? »
Réponse inventée de l’attaquant : « Samuel Eto’o peut jouer buteur ou en soutien de l’attaquant. Samuel Eto’o peut jouer indistinctement ailier droit ou ailier gauche. Avec l’Inter Milan, j’ai même joué arrière latéral contre le Bayern Munich, en finale de la Ligue des champions. Et nous avons gagné ! Alors je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas occuper le poste de président de la République. Pour paraphraser mon ami Booba, « je rêve de la présidence comme Jules César rêvait de Rome ». Or l’Italie, Samuel Eto’o la connaît bien ! »
Un « canular malfaisant » pour Eto’o
Le ton met en avant le côté narcissique bien connu de l’ancien Barcelonais aujourd’hui à Konyaspor en Turquie. Ce qui n’a pas du tout plu à l’intéressé. « Au regard de ce qui a été écrit, il apparaît que ces ‘journalistes’ ont voulu surfer sur deux éléments pour générer un effet malsain de buzz : la récente élection de mon cher aîné, son excellence George Weah, à la présidence de la République du Liberia et la notoriété que j’ai durement acquise au fil des années dans la pratique du football », a-t-il déploré dans un long message publié sur Facebook.
Samuel Eto’o dénonce un « canular malfaisant, aussi bien sur la forme que sur le fond », et menace de porter l’affaire en justice pour diffamation. Il déplore « les références malsaines à la première dame du Cameroun, à mon épouse ou à mon « rapport » à la gestion du pouvoir et les relations avec mes ainés ; j’estime que les propos attribués à ma modeste personne sous le couvert d’une supposée farce sont absolument réducteurs et dénotent un manque de respect total de la part de leurs auteurs. »